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Bienvenue dans cette édition #41 de Référence petite enfance.
Tu vas lire environ 5 minutes ⏱
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux :
Rejoindre les auditeurs du podcast, on a dépassé les 16 500 écoutes 🔥
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Aller on y va 👇
Mes actus
Ce mois-ci j’ai terminé la saison 4 du podcast Référence petite enfance. L’occasion de faire un bilan :
Quelques chiffres clés
Presque un an de podcast depuis le 6/01/23
+16500 écoutes à ce jour, +18000 à la fin de l’année
4 saisons
50 épisodes
27 process détaillés dans des épisodes solo
22 interviews de pros de la petite enfance
41 éditions de la newsletter
Quelques leçons podcastiques apprises cette année
Je viens de passer la barre des 50 épisodes de podcast.
Voici les 7 leçons apprises sur le chemin.
1/ Le podcast c’est top pour se faire des amis
Auditeurs, invités ou partenaires, on partage tous le même intérêt pour le même sujet.
2/ Tout faire soi-même n’est pas toujours une bonne idée
Script, enregistrement, montage, mixage, gestion de planning, copywriting, visuels, réseaux sociaux ⇒ burn-out.
Si tu veux lancer ton podcast, professionnalise toi dès le début = délègue.
3/ Un petit média peut servir une grande cause
Pas besoin d’être grand public et d’avoir +1 million d’écoutes pour faire bouger les lignes. Avec 16500 écoutes, mon podcast a déjà aidé des centaines de personnes.
4/ Un métier qu’on aime est une source inépuisable d’inspiration
On m’a dit “le travail en crèche? Une vingtaine d’épisodes et tu n’auras plus rien à dire”.Finalement, j’ai encore 1000 sujets.
5/ Le podcast est un média sous exploité
Les américains ont compris que pour se faire connaître, il vaut mieux parler à 2000 personnes sur un podcast que mettre une pub dans un journal. En France, ça ne fait que commencer.
6/ Le plus dur c’est de démarrer
Avec ce foutu syndrome de l’imposteur, on oublie que : “il est mathématiquement impossible que 8 milliards d’êtres humains sachent déjà ce que vous avez mis des années à apprendre” (Maud Alavès)
7/ Pour être le meilleur, fais-toi aider des meilleurs
12/2022 je prends un coaching “créer son podcast” avec Caroline Mignaux ⇒01/2023 je lance “Référence petite enfance”.
09/2023 je prends un coaching “deviens podcasteur pro” avec Barthélémy Fendt⇒ 10/2023 ça y est, je suis podcasteur pro.
Au programme : Mon management en crèche
La problématique : tradition vs séduction
Je vouvoie mes salariés
Je commence mes mails par “bonjour Martine”
J’impose un planning fixe à mes équipes
Je limite les temps de réunion à 45 mn
J’accepte les avances sur salaire
En conclusion
1. La problématique
Plus les années passent, plus on me parle d’innovation managériale, de souplesse et de flexibilité.
Moins de structure pyramidale, plus de consensus, de co-création, d’intelligence collective ? L’entreprise libérée ?
Et bien moi, je dis non.
2. Je vouvoie mes salariés
Mon premier job c’était fiscaliste chez McDonalds 🍔 . Le Président de la boîte tutoyait tout le monde, du comex à l’agent d’entretien.
Alors quand j’ai commencé à gérer ma première crèche en 2007 et que ma directrice m’a vouvoyée, j’ai tiqué.
Elle m’a répondu “je me sens plus à l’aise, ça permet de garder la bonne distance.”
8 ans plus tard, je créé ma boîte de micro-crèches. Ma nouvelle directrice pédagogique applique la même règle : tout le monde va se vouvoyer à La Girafe Étoilée.
J’ai expérimenté. À tous les coups, ça marche.
Le vouvoiement, c’est tout simplement un petit outil accessible, simple et efficace pour simplifier les relations d’un manager avec ses salariés.
Mes salariés aussi valident :
En 2021, j’onboarde un jeune référent technique EJE. Il me dit qu’il est contre le vouvoiement (ce n’est pas le premier). 3 mois plus tard, il affronte des tensions dans son équipe. Il me dit “j’ai bien fait de vous écouter. Le vouvoiement m’a permis de garder de la distance et d’être plus objectif pour gérer cette situation”.
3. Je commence mes mails par “bonjour Martine” même si je sors de réunion avec Martine
J’impose la culture de l’écrit dans mon entreprise. Le formalisme apporte du cadre et de la sécurité. Pendant ou après mes réunions, j’écris un mail à mon interlocuteur pour un meilleur suivi.
Je ne commence jamais mon mail par “suite à la réunion de ce jour” ou “comme vu” ou “coucou” mais toujours par la même formule de politesse.
La constance permet d’éviter les mauvaises interprétations. Dire “Bonjour Martine” à chaque début de mail évite que Martine se dise “tiens, pourquoi un tel formalisme, que se passe-t-il aujourd’hui?
Dans un même souci de constance, je termine toujours mes mails par le même “bien cordialement”.
4. J’impose un planning fixe à mes équipes
Le souci c’est qu’aujourd’hui, dans un monde du travail pénurique, on a tendance à vouloir séduire le salarié.
J’ai l’impression que les employeurs sont prêts à tout pour capter leurs salariés. Mais tous les compromis ne sont pas valables.
Dans les crèches ça se traduit beaucoup dans le planning. On n’arrête pas de parler de flexibilité des horaires ou de semaines de 4 jours.
Or la flexibilité du planning brise la continuité des soins et compromet les repères donnés aux enfants. Et je tiens beaucoup à la continuité des soins auprès des enfants.
Les pros de la petite enfance aussi. Donc ils sont capables de comprendre que le planning est établi en fonction des besoins de l’enfant.
Inutile de se compliquer la vie et le travail, les plannings flexibles n’ont jamais réduit le turnover.
5. Je limite les temps de réunion à 45 mn
Les réunions de plus d’une heure sont improductives.
Limiter le temps de réunion permet :
d’être plus efficace
d’être planifiées plus facilement dans l’agenda
de subir moins d’annulations
de montrer l’exemple à mon équipe : un réunion n’est pas une récréation
6. J’accepte les avances sur salaires
J’ai souvent versé des avances à des salariées. Je n’ai jamais refusé leur demande.
Elles n’en ont jamais abusé.
Faire une demande d’avance n’est pas facile. Une salariée qui fait cette demande le fait parce qu’elle a un besoin réel. Généralement elle n’ose le faire que si elle a déjà validé sa période d’essai qu’elle est engagée dans son travail.
Ma trésorerie me l’a toujours permis, alors je dis oui.
7. Conclusion
Beaucoup de patrons tutoient leurs équipes, adaptent les plannings à chaque demande et proposent des semaines de 4 jours.
Ça n’empêche pas leur turnover.
Quand j’avais 28 ans, ma patronne m’appelait “louloute”, ça ne l’a pas empêchée de me planter un couteau dans le dos.
Être sympa n'a jamais résolu les problèmes d'une entreprise.
Un management classic "de bon père de famille" semble passé de mode. Mais ce n'est pas une tare.
C'est un avantage compétitif.
La Newsletter se transforme
J’ai décidé de rebaptiser cette newsletter. Je suis en plein brainstorming sur les noms.
Je veux écrire une newsletter qui aide les pros de la petite enfance sur le terrain. L’idée c’est de donner des techniques concrètes qui permettent de mettre des étoiles dans nos crèches 🌟.
Tu veux bien voter ? Et si tu as d’autres idées, réponds à ce mail!
Merci d’avoir lu cette newsletter jusqu’au bout.
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